mercredi 23 mai 2007

La vie de bureau et ses vicissitudes...

Une de mes collègues, que j'appréciais beaucoup et avec qui j'avais plein de projets communs, vient de nous annoncer qu'elle nous quittait... Professeur agrégé, titulaire d'un doctorat, elle réintègre la fonction publique... Il y a des étudiants qui ont beaucoup de chance ! Malgré notre différence d'âge (elle a 32 ans...), nous avions des relations très amicales et j'ai beaucoup de peine de la voir partir...

Le syndrome "Iznogoud" (vous savez, celui qui voulait être Khalife à la place du Khalife) a encore frappé chez nous...Des petits chefs veulent jouer les grands chefs et essaient de donner au grand chef des conseils, voire même l'engueulent quand ils ne sont pas contents de lui (enfin, d'elle en l'occurrence)... C'est pénible et ça met une ambiance désastreuse !

D'autres manifestent un mépris inadmissible pour ce qu'ils considèrent (sans le dire, bien sûr) comme étant le petit personnel (secrétaires, responsable informatique, etc...)... Et ne peuvent leur parler qu'en aboyant les ordres, même par mail... Insupportable et desastreux aussi pour l'ambiance...

Bon, j'ai quand même fait une bonne action aujourd'hui en empêchant un jeune (dans les 30 ans...) collègue obèse de picorer des petits gâteaux dans un plat que j'étais en train de ranger après notre conseil d'administration. Il est au régime et a déjà bien maigri et je me suis dit que je n'aurais pas aimé que l'on me présente des petits gâteaux, alors quand il a tendu les mains vers les gâteaux, je lui ai dit "non ! tu n'as pas le droit"... Lui était content que je l'ai aidé, les autres étaient outrés de ma réaction, mais ont bien compris ensuite...

En revanche, je n'ai pas réussi à convaincre une collègue (fumeuse) que c'était plus dur de faire du régime que d'arrêter de fumer... Mon argument était le suivant : on ne peut pas arrêter de manger, c'est une question de survie élémentaire ! on est donc au minimum 3 fois par jour exposé à la tentation et donc à la rechute... En l'absence de cigarette, je conçoit bien que le manque soit difficilement vivable, mais au moins, on n'est pas face à l'objet tentateur en permanence...

1 commentaire:

  1. Pas faux comme argument pour ta colégue fumeuse...malgré je ne pense pas qu'il y ai de d'addiction plus difficile à arreter que d'autres. cela depend de la souffrance que procure cet arret, et surtout comme la personne arrive à vivre avec. Chacun est different, et réagira differement.
    mais QUAND MEME pour avoir fait les deux (arreter de fumer, et euuhh non pas tout a fait le deuxieme), je suis d'accord avec toi, pour moi arreter de fumer m'a ete beaucoup plus facile!!!
    Mais si j'ai bien compris tu es prof de fac?
    d'ou tes bons conseils pour la soutenance?
    gros bisous
    aurélie

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